Gelişmiş Arama

Basit öğe kaydını göster

dc.contributor.authorKaptan, Merve
dc.date.accessioned2023-12-22T12:06:45Z
dc.date.available2023-12-22T12:06:45Z
dc.date.issued2023en_US
dc.identifier.citationKAPTAN, M. (2023). The Sama: Dance And Phenomenology. Milli Folklor, 18(140), 168–176. ‌en_US
dc.identifier.urihttp://dx.doi.org/10.58242/millifolklor.1309806
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12941/173
dc.description.abstractAu départ, une question d’érudit : quelle conception de la danse soufie pouvons-nous développer en premier lieu ? Cette question implique certainement un examen approfondi des traditions soufies turques. Or, au sens où nous, les modernes, l’entendons, en ce qui concerne le corps visible, il n'existe actuellement qu'une gesticulation très vivante et raffinée. Mais au regard de l’argumentation d’ensemble, il semble possible d'affirmer que la danse est finalement considérée comme un écart, même excessif, par rapport à un état ‘normal’ du corps communicant, du corps qui parle et gesticule dans l'intention de communiquer. La danse en vient finalement à se déterminer comme écart, et même écart excessif. Comme rupture de vrai-semblance. La danse soufie désigne non seulement un écart quantitatif mais également le risque d’une bascule qualitative du corps hors de la signification, sa chute dans l’insignifiance sensible. Dans cette étude, je vais établir une approche sémiologique concernant les aspects gestuels, les mouvements et le corps dans la danse soufie ou le samâ, qui est en général classé dans la catégorie danse non-théâtrale. Il serait donc souhaitable que le terme non-théâtrale, à la fois vague et connoté, soit envisagé avec prudence et que son emploie soit justifié. Pour ce faire, il s’agit de montrer que les gestes dans la danse ne sont plus pensés comme l’accompagnement charnel et spontané de la parole, mais bel et bien comme le premier mode possible de communication, comme protolangage. Ensuite je vais traiter la danse soufie en relation avec la philosophie de la Grèce antique et la phénoménologie heideggérienne pour explorer les dimensions philoso-phiques et phénoménologiques de samâ, autour de la question de la transcendance et de la présence. Dans la danse soufie, les danseurs cherchent à atteindre un état de transe ou d’extase, transcendant ainsi les limites de la conscience ordinaire pour atteindre une expérience de présence et d’union mystique avec le divin. Cela peut être associé à l’idée de transcendance dans la philosophie de Plotin ; le corps dansant, en tant qu'une forme d'unité spontanée des articulations intelligibles, manifeste une intelligence unifiée à tra-vers le corps appartenant à l'univers physique.en_US
dc.language.isofraen_US
dc.publisherMilli Folklor Uluslararası Kültür Araştırmaları Dergisien_US
dc.relation.isversionof10.58242/millifolklor.1309806en_US
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccessen_US
dc.subjectDanse soufieen_US
dc.subjectSamâen_US
dc.subjectDerviches tourneursen_US
dc.subjectGestesen_US
dc.subjectPhénoménologieen_US
dc.subjectTasavvuf dansıen_US
dc.subjectSemâen_US
dc.subjectSemazenleren_US
dc.subjectJestleren_US
dc.subjectFenomenolojien_US
dc.titleLe sama : danse et phénoménologieen_US
dc.title.alternativeThe sama : dance and phenomenologyen_US
dc.title.alternativeSema : dans ve fenomenolojien_US
dc.typearticleen_US
dc.authorid0000-0002-3467-5001en_US
dc.authorid
dc.departmentFakülteler, Sanat ve Sosyal Bilimler Fakültesi, İletişim ve Tasarımı Bölümüen_US
dc.contributor.institutionauthorKaptan, Merve
dc.identifier.volume18en_US
dc.identifier.issue140en_US
dc.identifier.startpage168en_US
dc.identifier.endpage176en_US
dc.relation.journalMilli Folklor Uluslararası Kültür Araştırmaları Dergisien_US
dc.relation.publicationcategoryMakale - Uluslararası Hakemli Dergi - Kurum Öğretim Elemanıen_US


Bu öğenin dosyaları:

Thumbnail

Bu öğe aşağıdaki koleksiyon(lar)da görünmektedir.

Basit öğe kaydını göster